« Au cours de leur captivité, Dieu a donné à divers otages le désir de tenter une évasion, mais il leur a fallu un certain temps pour tous se mettre d’accord sur quand et comment cela devrait avoir lieu. Ils recherchaient Dieu dans la prière maintes et maintes fois, cherchant sa direction. »
L’organisation Christian Aid Ministries a tenu une conférence de presse le 20 décembre dernier, au cours de laquelle elle est revenue sur les conditions de détention des missionnaires otages en Haïti, ainsi que sur les conditions de libération des derniers d’entre eux.
Si les premiers otages avaient été libérés par les ravisseurs, les douze derniers, parmi lesquels un bébé âgé de 10 mois et trois autres enfants, ont réussi à s’échapper par leurs propres moyens.
Gary Miller, membre du personnel de l’organisation explique :
« Au cours de leur captivité, Dieu a donné à divers otages le désir de tenter une évasion, mais il leur a fallu un certain temps pour tous se mettre d’accord sur quand et comment cela devrait avoir lieu. Ils recherchaient Dieu dans la prière maintes et maintes fois, cherchant sa direction. »
Weston Showalter, porte-parole de l’organisation, a ainsi déclaré :
« Quand ils ont senti que le moment était venu, ils ont trouvé un moyen d’ouvrir la porte qui était fermée et bloquée, ont suivi silencieusement le chemin qu’ils avaient choisi de suivre et ont quitté l’endroit où ils étaient détenus. »
Les otages se sont enfuis de nuit. Ils ont évité de « nombreux gardes » et ont utilisé les étoiles et le relief pour se repérer.
Le porte-parole a repris les propos d’un otage libéré qui a expliqué avoir passé « deux heures dans les ronces ». Ce dernier avait également précisé, « nous étions en territoire de gangs pendant toute la randonnée ».
Les douze otages ont finalement rencontré une personne à l’aube. Elle a pu contacter les autorités. Tous sont désormais auprès de leurs familles.
Pendant leur captivité, les otages n’ont pas été séparés.
« Les otages ont pu passer leur captivité en groupe. Ils passaient de nombreuses heures par jour à prier, chanter et s’encourager. Malheureusement, ils n’avaient pas de Bible, mais ils récitaient des versets bibliques de mémoire entre eux. Ils ont prié pour leurs ravisseurs et leur ont parlé de l’amour de Dieu et de leur besoin de se repentir. »
L’organisation a exprimé sa reconnaissance face à cette libération, mais s’est également adressée aux ravisseurs, les assurant de leur pardon.
« Nous ne connaissons pas tous les défis auxquels vous faites face. Nous croyons que la violence et l’oppression des autres ne peuvent jamais être justifiées. Vous avez causé beaucoup de souffrances à nos otages et à leurs familles. Cependant, Jésus nous a enseigné par la parole et par son propre exemple que le pouvoir de l’amour qui pardonne est plus fort que la haine de la force violente. Par conséquent, nous vous accordons le pardon. Les otages vous ont dit clairement comment vous pouvez également être pardonnés par Dieu, si vous vous repentez. Notre désir est que vous et tous ceux qui entendent ou lisent cette déclaration puissent parvenir à la connaissance salvatrice de Jésus-Christ, notre Sauveur, le Fils de Dieu et le Prince de la paix. Jésus est mort pour tous afin que tous puissent être sauvés. »
M.C.